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La gestion des sols au Cameroun est un sujet complexe qui englobe de nombreux aspects, notamment la pression croissante sur les terres, la dégradation des sols et la nécessité d’une gestion durable. La faible production agricole en Afrique subsaharienne est en grande partie due à la dégradation de la fertilité du sol. L’agriculture familiale, pierre angulaire de la sécurité alimentaire dans cette vaste région, doit relever les défis de restauration et de maintien de la capacité productive des terres.
La prise de conscience sur la gestion des sols
Les pratiques endogènes des producteurs nous apprennent que les associations céréales-légumineuses, les pâturées jachères, les parcs arborés… ne permettent plus d’augmenter la fertilité sur les surfaces cultivées qui s’agrandissent, d’autant que les sols font défaut. Dès lors, une gestion des dits sols s’impose. Depuis quatre décennies, les décideurs et acteurs du secteur agricole ont privilégié la vulgarisation des synthèses. Cependant, l’utilisation des céréales extraites devrait se faire à un rythme raisonnable par rapport à la consommation mondiale (15 kg/ha contre 135 kg/ha). Après avoir longtemps favorisé l’utilisation de fumées organiques, la recherche invite à diversifier les sources de biomasse fertilisante. Ceci via l’agroforesterie, les associations avec les légumineuses, l’agriculture de conservation. D’autres techniques de conservation de l’eau et du soleil ont également été proposées.
Quelques bonnes pratiques
Il existe une bonne combinaison de différentes pratiques qui peuvent être construites avec les agriculteurs pour chaque situation de production. Notamment à partir des ressources disponibles localement, d’un apport basé sur la synthèse et l’amélioration, des connaissances scientifiques. Pour cela, il est nécessaire primo de modifier les postures des chercheurs et des décideurs vis-à-vis des ruraux. Secundo, de réviser les politiques publiques toujours focalisées sur l’usage des engrais minéraux. Ceci afin de fournir des services d’apui- conseil plus diversifiés, performants et intégrant les besoins de transitions agroécologiques. Ces derniers sont indispensables aujourd’hui dans un contexte de changement climatique [1]. Dans cet article nous analysons la technique de culture sur Paillis comme une des solutions pour la gestion des semences au Cameroun.
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Une innovation agricole intéressante
La technique consiste ici à semer les céréales en couche d’une culture intercalaire, les graines directement sous abri enrichissent les graines et la protection de l’érosion, l’abandon du travail et l’apport de nutriments, les bénéfices écologiques sont nombreux. Cette innovation s’impose dans un contexte de modification de la pluviométrie en termes de changements climatiques et de nature des initiatives agricoles constatant les impacts miniers. Face aux préoccupations environnementales, dues principalement à la gestion du soleil au Cameroun, les agriculteurs risquent d’être confrontés à de sérieux problèmes de dégradation du soleil dus à l’érosion hydrologique et pétrolière.
Cultures sur paillis en semi direct
DE QUOI S’AGIT T-IL ?
Bien que les notions de « semences directes » ou de cellules de « non-labour » ne soient pas définies avec précision, la Cellule d’Agriculture de Conservation (AC) conçoit l’ensemble d’un système de culture dans le cadre des semences directes les plus pratiquées.
Selon la définition de la FAO, elle stipule que les trois grands princes :
1. Un abandon du travail du soleil et une intervention minimale sur les graines des graines, ce qui entraînera moins de 25 % du travail de surface.
2. Une couche organique couvrant 30% de la surface du soleil immédiatement après les graines.
3. Une rotation diversifiée de cultures comprenant trois espèces.
SOURCE
Le sol est peuplé d’une microfaune souvent méconnue des agriculteurs. Leur rôle est crucial. Cloportes, collemboles, acariens : en circulation dans les terres, ces animaux vont faciliter l’infiltration de l’eau et protéger de l’érosion. Il faut permettre à la plante de déployer ses cultures sans empiéter et accéder aux nutriments qui lui sont indispensables.
Maintenant le travail intensif des parcelles pour entrer dans la destruction de cette faune et par conséquent l’appauvrissement des sols qui deviennent encore plus vulnérables aux dangers du climat.
PROCESSUS D’INNOVATION ET DE RECOMPOSITION DES TERRITOIRES AGRICOLES : LES MOULAGES DE GRAINES SOUS COUVERT VÉGÉTAL AU NORD DU CAMEROUN
Au nord du Cameroun, l’adoption du système de culture sur paillis semi-direct (SCV) est limitée par le partage des résidus de cultures fourragères pendant la saison sèche entre le bétail et le tour du soleil. Il est donc nécessaire d’augmenter la production quadridirectionnelle et de prendre en compte les différents types de systèmes de haut niveau (sédentaires, transhumants, etc.). Dans les conditions actuelles (soleil légèrement tournant, lors des années suivantes de DMC), les effets attendus des systèmes DMC sont incertains. Cependant, si l’impact de l’extension du DMC est très limité dans cette région, le conduit à l’émergence d’innovations paysannes telles que les cultures fourragères, ou la régulation des pâturages communs, ont été enregistrés dans certaines locales.
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DES SOLS
La reconnaissance de tout le travail du soleil et la reconnaissance des rotations de cultures diversifiées et des couches de paillage dense protègent les terres arables solaires contre le compactage, le dessèchement et l’érosion par l’eau et le vent (-98% de perte de sol par érosion). L’activité biologique est stimulée (+400% de champignons, terre; +150% de bactéries), sa structure et donc sa praticabilité sont améliorées et l’humidité est augmentée ou maintenue.
De plus, les graines directes garantissent que la vitalité nécessaire est nécessaire pour ce faire en période de forte chaleur et d’absence de précipitations suffisantes pour la germination, même en période de fortes précipitations. On peut absorber de grandes quantités d’eau sur une longue période, l’égouttoir vers les canapés les plus profonds et le stockeur pendant une période prolongée. Une seule règle empirique ne peut pas être établie. La s’échauffe et la perte de l’eau par évaporation
REDUCTION DES COÛTS
En appliquant systématiquement les principes des semences directes, les cultures sont visiblement plus vitales et plus saines. Ce qui permet de réduire progressivement l’utilisation de produits phytosanitaires et le niveau de fertilisation en cours de conversion. Il permet de réduire les coûts liés aux premières démarches, aux temps de travail et à l’utilisation des machines.
La culture des graines bénéficie directement du même effet, 100% maïs, car cela concerne le travail du soleil, qui est totalement supprimé. L’utilisateur, qui a la bonne taille pour l’exploitation, sera réduit en moyenne de 50% de sa machine en pièces et en main d’œuvre grâce aux semis directs.
QUE RECHERCHE T-ON ?
Les premiers résultats des semences apparaissent directement en fonction du sol et des autres conditions initiales, un à deux ans après le passage à l’agriculture de conservation. Des variations de rendement de ± 10% peuvent survenir selon les années, mais à long terme, les semis directs permettent de garantir une stabilité des rendements. Et ceux en réduisant la taille et en améliorant la protection et la structure des graines, la biodiversité et protection environnementale. Les semences directes sont donc également adaptées aux sites performants et considérés comme marginaux.
Lire aussi : Le Nutri score – les récentes mises à jour.
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Sources:
[1] le journal cahiers agricultures.
[2] actu-environnement.com.
Direction des Opérations de Bonabéri, Douala, Cameroun.
Nos missions :
Analyser les tendances et les évolutions des secteurs agricoles, d’élevages et agroalimentaires au Cameroun et en Afrique centrale. Étudier et rédiger des articles d’analyses, des actualités, des fiches techniques et des itinéraires de production.
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